La date limite pour cotiser à son Régime Enregistré d’Épargne-Retraite (REER) pour l’année fiscale 2020, est le 1er mars 2021 (donc demain sera la dernière journée).
Le REER est un régime d’épargne enregistré pour la retraite comme son nom l’indique, et ses contributions permettent de diminuer le revenu imposable. Une fois investi, ce montant croit à l’abri de l’impôt tant et aussi longtemps qu’il reste dans ce régime. Il faudra payer de l’impôt lors des retraits à la retraite et à 71 ans, il faudra transférer votre REER en Fonds Enregistré de Revenu de Retraite (FERR).
Survol
- Création: 1957
- Admissible à tout canadien/nne qui a gagné un revenu, détenant un numéro d’assurance sociale et ayant produit une déclaration de revenus
- Cotisation jusqu’à l’âge de 71 ans
- Plafond de cotisation au REER pour l’année fiscale 2020 est de: 27 230 $
- Si vous ne contribuez pas, les droits de cotisations inutilisés s’accumulent d’année en année. (à vérifier sur votre Dossier de l’Agence du Revenu du Canada le montant inutilisé disponible)
- Possibilité de cotiser au REER de votre conjoint/te
- Réduction d’impôts si on y contribue
- Possibilité de puiser à même son REER pour le Régime d’Accession à la Propriété (RAP) qui vous permet de retirer 35 000$ pour une première maison ou un condominium
- Possibilité de puiser à même son REER pour le Régime d’Encouragement à l’Éducation Permanente (REEP) pour un retour aux études ou une réorientation professionnelle.
- Placements dans votre REER qui sont variés: argent comptant, certificats de placement garanti (CPG), compte d’épargne à intérêt élevé, fonds communs de placement (FCP), fiducie de placement immobilier (FPI), actions, fond négocié en bourse (FNB), etc.

Opinion
Ah la fameuse saison des REER tire à sa fin! Dès le mois de janvier, nous voyons des annonces un peu partout, nous suggérant de cotiser à notre REER en nous rappelant que la date limite est le 1er mars.
Depuis ma prise de conscience financière il y a quelques années, je peux dire que ces rappels ne m’affectent plus. Lorsqu’on prend en main ses finances personnelles (budget, REER, CELI, etc.) mais surtout qu’on planifie sa retraite, on mets en place une stratégie. Cela implique : de se payer en premier et ce, en cotisant à son REER idéalement tous les mois! Pourquoi attendre à la dernière minute pour cotiser, lorsqu’on a eu toute l’année pour le faire?! Je ne comprends pas. Bref, chacun a sa façon de faire, mais dans mon cas, je ne vais pas me magasiner un REER en fin février en allant à ma caisse locale comme je le faisais jadis.
À vrai dire, d’année en année je n’ai qu’une hâte! Vous savez de quoi? C’est de faire ma déclaration pour recevoir mes chèques de retour d’impôts du Provincial et du Fédéral afin de les réinvestir dans mes actions américaines et mes fonds négociés en bourse de mon REER. Sérieusement, je sais que ça peut paraître très plate mais je vois ça comme une opportunité fiscale qui fait boule de neige depuis des années.
Votre comptable devrait vous remettre dans votre rapport d’impôts le montant que vous pourrez cotiser l’année suivante. L’autre option pour voir un portrait concret de votre situation fiscale est d’aller sur votre session : « Mon Dossier » du site de l’ARC. Ainsi, vous verrez vos droits inutilisés des dernières années. En plus d’investir chaque mois ou une fois par année, vous réduirez non seulement votre imposition mais vous ferez croître votre capital investi pour votre retraite.
Suite à votre profil d’investisseur, votre conseiller financier à votre banque/caisse vous dirigera vers des fonds communs de placement (FCP) avec des piètres rendements et des frais de gestion de 3% ou encore pire dans un CPG à 0,5% de rendement! Voilà une façon de s’appauvrir dans son REER en laissant votre argent durement gagner littéralement « végéter » et ainsi perdre son pouvoir d’achat! Je suis passé par là et j’en ai encore un goût amer. À vous d’agir et de prendre vos finances en main : soit par un compte de courtage ou encore via un robot-conseiller.
Pour moi, maximiser annuellement mon REER est primordial. En sélectionnant des actions de qualité, comme par exemple : Microsoft (MSFT) , Visa (V), les FNB VYM et QQQ, Disney (DIS) ou encore Starbucks (SBUX), je mise sur les dividendes et la croissance sur le long terme. Je les achète et je ne les ai jamais revendues. À titre de référence, je fais en date d’aujourd’hui depuis septembre 2016, un rendement dans mon REER de 28%. Le REER est l’endroit tout indiqué pour investir dans des actions américaines et des fonds négociés en bourse américains grâce au traitement fiscal entre les deux pays.
En maximisant son REER et en conjuguant avec un CELI maximisé également, vous aurez une bonne longueur d’avance pour prendre une retraite hâtive!
Avez-vous cotisé à votre REER? Avez-vous un plan, une stratégie? Vous êtes plus actions ou FNB?
Bonjour!
Quand vous dites: « Les REER est l’endroit tout indiqué pour investir dans des actions américaines et des fonds négociés en bourse américains grâce au traitement fiscal entre les deux pays. »
Est-ce que je comprends qu’un CELI utilisé pour investir les fonds négociés en bourse FNB américains bénéficient aussi du même traitement fiscal entre les deux pays que le REER?
Bonjour Sébastien, merci de la visite! 🙏😃 Non, il faut faire attention, il y a une différence entre le REER & le CELI. Pour ce qui est du CELI, étant donné que c’est un compte d’épargne libre d’impôts canadien, c’est important de garder que des titres canadiens. Sinon, de nombreux gouvernements étrangers dont les États-Unis appliquent une retenue d’impôts à la source des non-résidents sur les dividendes et/ou intérêts d’actions ou FNB ce qui n’est pas vraiment pas avantageux. Le site du gouvernement du Canada concernant le CELI mentionne cela = «Si un revenu de dividendes d’un pays étranger est payé à un CELI, ce revenu pourrait être soumis à une retenue d’impôt étranger». Par contre, j’en déduis que si un investisseur à des actions américaines de « croissance » comme Facebook ou Amazon donc sans dividendes et qu’il les vend, il ne sera pas imposé par le gain en capital car il y a pas de dividendes ou intérêt dans ce cas-là. Conclusion, il est fortement préférable de choisir des actions individuelles canadiennes ou FNB canadiens pour ne pas payer d’impôts sur les dividendes. J’espère que j’ai répondu à ta question Sébastien. La fiscalité est très importante lorsqu’on devient un investisseur autonome et le fait d’utiliser les véhicules d’épargne à son maximum est la meilleure solution. Bons investissements! 😃📈👍💲💰